Les 7 tendances clés de l’UBA Trends Day 2019

Les 7 tendances clés de l’UBA Trends Day 2019

Retrouvez l'UBA Trends Day 2019 en 7 tendances clés. Images et décryptage. 

Retrouvez l’UBA Trends Day 2019 en 7 tendances clés. Images et décryptage. 

Si vous saviez tout de l’avenir, que feriez-vous différemment aujourd’hui ? Sur cette question brûlante, s’est ouvert le très visionnaire UBA Trends Day 2019, ce 21 mars 2019 à Bruxelles. Dans la salle, quelques 1515 CEO’s, annonceurs, professionnels du marketing et chasseurs de tendances et d’innovation. Nous avons retenu 7 tendances clés.

1. La small data

Le storytelling, c’est avant tout la vraie vie.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’avenir du marketing est aussi vertigineux qu’incertain. Pour Martin Lindstrom @MartinLindstrom, si les marques ne se posent pas les questions les plus élémentaires, alors elles courent à leur perte. Les marques doivent faire le deuil de la big data qui révèle de jour en jour son incapacité à résoudre les vrais problèmes. Elles doivent aussi réapprendre : réapprendre à voir vraiment les choses, réapprendre à prendre les bonnes décisions en se fiant au bon sens et à leur instinct plutôt que de courir après des données inexploitables.

Pour  Martin Lindstrom, inutile de chercher à suivre les tendances. Les spécialistes du marketing et les marques feraient mieux de se concentrer sur leur intelligence client : sur la manière de mieux servir leurs cibles en anticipant les besoins. Et cela, non pas à l’aide de la big, mais de la small data. Pourquoi ? Parce que ces données portent sur le comportement et qu’elles permettent de se positionner du point de vue du client. C’est la condition sine qua non pour innover et faire évoluer ses produits ou services.

2. L’économie de l’attention

Les tendances, oui, mais pas les modes à court terme.

Nous retrouvons un constat similaire dans la présentation de Meabh Quoirin @meabhq  : « de la donné sans empathie, c’est juste du bruit en plus ». Malgré la course folle aux technologies, c’est encore et toujours l’étude du comportement des consommateurs qui caractérise notre ère sociale et commerciale. Dans le contexte de l’économie de l’attention, les marques doivent chercher à être audibles et rester audibles. Et puisqu’elles n’ont pas le pouvoir d’arrêter le bruit, alors elles doivent chercher à répondre aux justes besoins au bon moment. Raisons pour laquelle, Meabh Quoirin croit dur comme fer en l’exclusivité de masse, au pouvoir des données personnelles et au marketing pédagogique.

3. L’ancrage de marque

Égaux, mais différents.

Nous vivons dans un monde radicalement fragmenté. Cela donne aux marques et aux annonceurs un éventail énorme de possibilités. Mais pour Jenni Romaniuk, dans un monde où tout évolue et où de nouvelles technologies ne cessent d’émerger, il est plus important que jamais d’avoir un point d’ancrage. Comment ? En décidant de s’en tenir à ses distinctive assets, ceux qui nous différencient vraiment. Ce sont eux qui peuvent créer la magie du marketing de la mémorisation, quel que soit l’environnement de marque. Ils assurent à la fois la réputation et l’unicité. Les marques doivent les constituer au fil du temps, mais elles doivent aussi investir pour les entretenir. Ils sont une véritable pierre angulaire.

4. L’inclusion

Rendre le familier étranger, et l’étranger familier.

Les annonceurs peuvent-ils contribuer à un monde plus diversifié, plus inclusif et moins stéréotypé ? Trois fois oui ! L’UBA Trends Day 2019 a pris à bras-le-corps la question d’un branding plus inclusif. Pour Jitske Kramer @jitskekramer, l’inclusion est avant tout une question tribale qui pose la question brûlante de savoir qui doit s’adapter à l’autre ? Qu’est-ce qui est considéré comme « normal » ou « anormal » ? Sa réponse est aussi claire qu’étonnante : sauter à pieds joints dans la « Jam culture ». Faire en sorte que tout le monde puisse participer à la fête, oui, mais pas seulement : pour revendiquer l’inclusion, nous devons aussi accepter que chacun puisse aussi y danser. Comprenez : rejoindre la conversation, participer activement à la prise de décision, construire une culture commune. Difficile ? Certainement, mais aussi terriblement vivifiant.

Nous façonnons le moule dans lequel les gens veulent se couler.

D’inclusion et de diversité, il en était aussi évidemment question dans la prise de parole de Dalilla Hermans @DalillaHermans et Jozefien Daelemans @CharlieMagazine. Où sont les femmes ? Où sont les personnes de couleur ? Où sont les vraies gens ? Dans la vie, mais pas dans la pub. Le plus surprenant, c’est que nous avons pris l’habitude de ces images stéréotypées au point de ne plus reconnaître le naturel et de le trouver bizarre quand il s’affiche sur les écrans publicitaires. Les marques ont aussi pris l’habitude d’ignorer complètement des populations entières de leur marché cible. Dans le collimateur : la diversité corporelle, la représentativité des personnes de couleur et les rôles sociaux de genre.

5. L’outernet

L’Internet est mort, vive l’Outernet.

Vous voulez voir à quoi ressemblera 2029 ? Demandez à Nils Müller @trendone ! Au programme : de la blockchain, de l’intelligence prédictive, de l’hyper personnalisation, du géo-facing, de la virtualisation, du shopping virtuel, de la robotique… L’avènement du bio web et de la super intelligence est prévu pour 2020 et 2030. Êtes-vous prêt ?

6. L’expérimentation

En bêta permanent.

Apprendre, être ouvert au changement, chérir l’échec et les écueils de l’expérimentation permanente. Tout cela fait également partie des processus d’innovation. Pour Tom Fishburne @tomfishburne, c’est un état d’esprit qu’il faut s’approprier, et si possible avec le sourire. Aucune idée n’est parfaite lorsqu’elle est formulée pour la première fois. Mais faut-il pour autant en rester là ? Certainement pas. Et si, au contraire, tous les collaborateurs de l’organisation décidaient de fournir ensemble des efforts créatifs…. Si tout ne le monde ne peut pas décider, tout le monde doit avoir voix au chapitre. C’est aussi ça la clé du succès.

7. L’impact social

Nous nourrissons la bête.

Pour clore l’UBA Trends Day 2019, Peter Hinssen @Hinssen a choisi de s’interroger et de nous interroger sur l’impact des technologies sur nos sociétés. Son constat est clairement en demi-teinte : certes, les technologies sont sur le papier porteuses d’améliorations, mais ce que l’humain en fait est une autre histoire. Le pouvoir incontrôlable des GAFA laisse entrevoir le spectre d’une nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Chine. L’automation menace nos démocraties et la planète se noie de plus en plus sous le poids de la surpopulation mondiale. Quelle heure est-il à l’horloge de la fin du monde ? Deux minutes avant minuit. Un espoir ? Oui, si nous admettons enfin que nous avons tous un rôle à jouer et une responsabilité.

Alors, sur quelles tendances allez-vous miser ?  Rendez-vous à la prochaine édition de l’UBA Trends Day, le 26 mars 2020.

 

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