Qu’est ce qu’un contenu court ?
A l’évidence, le « contenu court » désigne un contenu d’un nombre limité de mots. Selon les commentateurs, la limite maximale applicable au format court est de 500, 600 voire 1200 mots.
Ces écarts s’expliquent par des différences d’appréciation, mais surtout de concision de la langue dans laquelle on rédige. En raison de sa syntaxe et de son caractère plus polysyllabique, le français s’avère sensiblement plus prolixe que l’anglais, par exemple.
Chez Wearethewords, nous considérons qu’un contenu de format court ne devrait pas dépasser 600 mots.
Le contenu court ne dépendrait donc que du nombre de mots ? Non, bien sûr !
Il s’agit de produire du contenu bref, facile à assimiler, sur un aspect bien spécifique d’une thématique. En d’autres termes, le contenu court se concentre sur une seule idée, sur un seul message.
Grâce à sa facilité de lecture et au caractère ciblé de l’information qu’il propose, le format court est très apprécié des utilisateurs pressés ou dont la capacité d’attention est réduite.
Le contenu court est-il aussi performant en SEO que le contenu long ?
De nombreux articles en ligne affirment qu’un contenu de format long sera toujours mieux classé dans les SERP qu’un contenu de format court. Il convient de nuancer cette affirmation.
En effet, depuis sa récente mise à jour Helpful Content, Google cherche à mettre en valeur les contenus qui répondent aux attentes des internautes et à pénaliser ceux qui visent le bon classement dans les SERP au détriment de la qualité. Plus concrètement, Google entend promouvoir une expérience de recherche gratifiante (ou SXO pour Search Experience Optimization).
C’est donc l’intention de recherche qui déterminera la longueur de votre contenu.
Un format court conviendra davantage à certaines recherches informationnelles ou très spécifiques.
Dans ce dernier cas, il importe d’identifier des mots-clés de longue traîne à faible volume de recherche et à moindre concurrence. Ces mots-clés nécessitent majoritairement des contenus ciblés pour apparaître en haut des SERP.
A l’opposé, un format long répondra mieux aux recherches commerciales et transactionnelles qui requièrent davantage de comparatifs, d’études de cas ou même de fiches produits. En clair, si vous voulez produire des analyses approfondies qui témoignent de votre expertise et démontrent votre autorité sur un sujet donné, c’est le format long qui s’impose.
Quels sont les avantages du format court ?
Grâce à sa facilité de lecture et au caractère ciblé de l’information qu’il propose, le format court est très apprécié des utilisateurs pressés ou dont la capacité d’attention est réduite.
De plus, les contenus de format court sont généralement plus lisibles sur téléphone portable.
Les contenus courts trouvent leur espace naturel dans les réseaux sociaux, d’autant que certains imposent des formats particulièrement compacts (Twitter et Instagram, par exemple).
Enfin, produire des contenus de format court prend généralement moins de temps et consomme donc moins de ressources.
Attention tout de même, comme nous vous l’expliquions dans notre précédent article sur le snack content : “La concision suppose de soupeser tous les mots, toutes les intentions éditoriales, toutes les décisions graphiques. “
Quels sont les contenus les plus adaptés au format court ?
Les contenus de format court sont particulièrement recommandés pour
- les posts sur les réseaux sociaux
- certains articles de blogs (brèves, actualités …)
- les emails
- les infographies
Ce dernier point rappelle une règle d’or : un contenu court doit rester attractif et accessible. N’hésitez pas à l’enrichir par des visuels parlants tout en restant informatifs. Les infographies en sont probablement les meilleurs exemples.
Par contre, vous préférerez les contenus de format long pour
- les articles plus fouillés
- les landing pages de premier niveau
- les guides et les tutoriels
- les livres blancs et les ebooks
En conclusion : analysez les SERP pour identifier le format adéquat
En résumé, vous devez alterner entre contenus courts et contenus longs. Tout dépend du contexte et de l’intention de recherche.
Nous vous suggérons donc d’analyser soigneusement les contenus les mieux référencés sur les requêtes ciblées. Vous identifierez ainsi le format de contenu attendu par l’algorithme et l’internaute.
Pour certaines requêtes, on observe parfois une hétérogénéité dans les formats de résultats affichés par Google. Lorsque la SERP contient des fiches produits, des comparatifs ou des articles de blog courts sur une même première page, on parle alors de page hybride ou de résultats mixtes.
Pour aller plus loin :