Concevoir et diffuser de l’expérience à haute valeur ajoutée sur plusieurs canaux constitue un défi, même pour les grandes organisations. Ajoutez à cela les impératifs de plus en plus catégoriques pour tous les hypers de notre temps : hyperpersonnalisation, hyperautomatisation, hyperinterraction ; on en passe. Bref. Entre la théorie et l’application, entre la stratégie de contenu et son déploiement, un fossé existe et tend à se creuser.
Un remède — sinon un viatique ? L’ingénierie de contenu. Une pratique d’usinage et de calibrage pour travailler le contenu de manière robuste, intelligente ; résolument structurée, hautement réplicable. De quoi faire pâlir plus d’un féru des prompts.
L'ingénierie de contenu, opération quantique
Qui veut peut ? L’équation n’est pas si simple dans les méandres de la plateformisation des espaces numériques. On a beau faire et défaire, refaire, planifier, nos contenus sont irrémédiablement aspirés, voués à disparaître à plus ou moins court terme. Qu’à cela ne tienne. Un peu de sophistication s’impose, certes, mais là est le prix d’une stratégie éditoriale de marque performante et renouvelable.
Renouvelable est le mot clé. Car l’objectif est bien d’activer notre patrimoine éditorial, de le sortir de sa léthargie, de capitaliser, de le faire fructifier tous azimuts. En somme, de transitionner d’une démarche d’accumulation de contenu à une démarche d’amplification. Pour ce faire, il nous faut du polyvalent, du modulable, du réutilisable. Il nous faut un autre type de planification, du prototypage.
Un peu de sophistication, disions-nous, d’architecturisation et de génie technique. De quoi transmuter un contenu passif en puissant actif de notre marque. Bienvenue dans la salle des machines de l’ingénierie de contenu. Le principe : produire sous une forme atomique, pour ne pas dire quantique.
Stratégie ou ingénierie ?
Les deux, mon général, avec le juste partage des tâches. Côté stratégie, on règle le qui, le quoi, le quand, le où, le pourquoi ; côté ingénierie, le comment. Vous pouvez nous croire sur parole et nous juger sur acte : prises de conserve, stratégie et ingénierie font florès en gouvernance éditoriale et production de contenu. Ne serait-ce que pour :
- valoriser les ressources, la matière première
- diminuer les coûts de conception et de production
- optimiser l’expérience et le parcours client
- amplifier les campagnes de (re)diffusion
Que demander de plus ? Nous sommes d’accord. Le jeu de compénétration en vaut largement la chandelle. Le pourquoi du comment, c’est fait. Le comment du pourquoi, allons-y voir.
Les 5 rouages de l'ingénierie de contenu
Allons au plus vif. Les rouages vitaux, cruciaux, pour une ingénierie de contenu efficiente : modélisation, métadonnées, balisage, taxonomie, topologie. Vous avez là la formule de notre opération quantique. À vous de jouer.
modélisation
La modélisation est le nerf de la guerre en ingénierie de contenu, la lame de fond. Qui dit modélisation dit représentation des types de contenu, de leurs éléments, de leurs attributs et de leurs relations interdépendantes.
métadonnées
Les métadonnées regroupent les caractéristiques formelles normalisées et structurées utilisées pour le traitement des contenus : titre, description, langue, schema. Elles aident auteurs, applications, robots à utiliser, indexer et relier le contenu de manière intelligente.
balisage
Comme en navigation marine ou sur les réseaux routiers, le balisage numérique offrent de précieuses indications permettant de s’orienter. On est là au cœur des problématiques liées à la mise à l’écran des contenus : ergonomie des interfaces, sémantique du code, marquage XML, fils d’Ariane et autres plans de site.
taxonomie
En ingénierie de contenu, il faut faire système, créer des connexions et des regroupements ; histoire de retrouver ses jeunes. On parle de taxonomie dynamique. En agrégeant les contenus par thème, contexte, format, on facilite la recherche, la navigation, la constitution de clusters thématiques et de cocons sémantiques.
topologie
La topologie en numérique est l’art de la convergence des médias. Comprenez l’art de développer des ponts et des tuyaux de communication entre les systèmes de gestion et de diffusion de contenu. Indispensable pour automatiser, assurer la cohérence, offrir des expériences fluides, personnalisées à chaque point de contact.
Le mot de la fin
Le contenu vous en dit ? Alors, sortez la clé à molettes. Votre prochaine, nouvelle stratégie éditoriale va devoir se frotter à la mécanique. L’adaptation est cruciale pour sécuriser vos positions sur votre marché, rester en tête de la course à l’attention. Nous l’avons vu, de nos yeux vu. Vous manquez de vision, de pratique, de matériel, ce n’est pas une excuse.
Une agence comme la nôtre peut vous accompagner pour un simple coup de pouce ou un coaching au long cours. Un premier diagnostic, pourquoi pas ? Parlons-en, dès à présent, sans engagement.