La curation de contenu interne réutilise, reconditionne et redistribue les actifs éditoriaux. Exit la surconsommation marketing. On mise sur le recyclage !
Faire plus avec moins est un mantra qui est aussi applicable aux spécialistes du marketing de contenu et de la stratégie de contenu digitale. Mis au défi de proposer toujours plus de contenu, toujours plus vite et de façon toujours plus performante, les créateurs de contenus sont soumis à rude épreuve…
Pourtant : les meilleurs résultats peuvent être obtenus sur base des actifs de contenu existants ressuscités, réutilisés et reconditionnés. C’est là qu’opère la magie de la curation de contenu interne. Explications et plan d’action.
La curation de contenu interne, un instinct de conservation
Quand on pense processus d’idéation et de curation de contenu, on pense surtout à l’exploitation de contenus tiers. Mais la curation de contenu peut aussi s’appliquer, et de manière encore plus profitable, à la gestion de ses propres ressources de contenu. Il faut pour cela adopter un certain esprit de conservation, façon slow content.
Objectif : réutiliser et amplifier ses ressources de contenu les plus importantes. Comprenez celles qui ont déjà généré de bons résultats. Moins risqué que de tenter votre chance avec de nouvelles idées de contenu non éprouvées ? Assurément !
3 étapes pour amplifier ses actifs de contenu
La Content Marketing Institute a formalisé ce processus de curation de contenu interne en 3 étapes clés. Ce modèle permet de revaloriser rapidement ses contenus et de pouvoir continuer à écrire en conscience. Voici comment, au quotidien, nous appliquons aussi ces bonnes pratiques de recyclage éditorial.
Déterminer quels actifs de contenu amplifier
En stratégie de curation de contenu interne, on commence toujours par le début. Pour pouvoir miser sur le bon cheval et économiser ses efforts de conservation : avoir une vue claire et instantanée des contenus les plus performants est essentiel.
- À l’agence, on part souvent d’un inventaire des contenus : cette phase d’audit permet d’isoler des sujets, des formats et des méthodes de diffusion qui ont fait mouche.
- On regarde les données analytiques : en se basant sur des indicateurs de performance qui permettent de calculer un vrai ROI éditorial.
- Enfin, on scrute le trafic de recherche organique, car c’est lui qui nous renseigne sur le potentiel d’engagement des contenus disponibles et sur l’intentionnalité des cibles. Même les contenus les plus anciens peuvent générer un tarif important via la recherche.
Trouver l’alignement avec les besoins actuels de ses cibles
Une fois que les contenus candidats à la réutilisation sont sélectionnés, il est temps de passer à la phase de recontextualisation et de retargeting. La pertinence et la valeur relative d’un contenu se mesurent à sa capacité de résonance avec les besoins actuels des cibles.
- Pour trouver le juste milieu entre performance commerciale et respect des besoins utilisateur, pas de miracle : nous étudions les tendances de recherche et nous développons notre stratégie de mots-clés sur de la valeur utile.
- Nous évaluons les opportunités concurrentielles, pour nous assurer de proposer quelque chose d’unique et précieux, sans faire double emploi et en comblant le vide des besoins qui ne sont pas satisfaits par les concurrents directs.
- Enfin, nous accordons de l’importance aux contenus générés par les utilisateurs, aux commentaires reçus par le service client. En curation de contenu interne, le bouche-à-oreille fournit des informations précieuses sur la meilleure façon de revoir des contenus dans le bon sens.
Recycler, réutiliser, reconditionner (et réjouir)
Enfin, les choses sérieuses commencent dans notre curation de contenu interne ! Puisqu’il s’agit maintenant de réutiliser tous ces actifs pour en accroître la valeur et la portée.
- On fait tout pour éviter la surcharge cognitive et l’infobésité : on ne republie un actif de contenu que si sa valeur n’a pas diminué depuis sa première publication, mais que sa performance a commencé à chuter. Économie de l’attention oblige.
- Tout ce qui est porteur de trafic, mais obsolète : on met à jour, sans laisser languir les contenus dans les archives. On enrichit avec les dernières perspectives sur le sujet, on actualise les exemples, on ajoute des idées à retenir et du contenu pratique.
- Au besoin, on reconditionne certaines ressources pour les proposer sur des formats plus attractifs comme des dispositifs de marketing de contenu pédagogique (livres blancs, podcats).
Voilà comme nous pratiquons la curation de contenu interne et l’amplification des actifs éditoriaux ! En œuvrant au service du contrat relationnel avec les cibles.
Vous avez des actifs de contenu dormant à réveiller ? Vous souhaitez réutiliser et recycler plutôt que de surconsommer vos budgets marketing ? Vous pouvez sonner à la porte de nos services en conseil inbound.
2 Commentaires
Agence inbound marketing
excellent article. ca fait plaisir de lire des gens qui ne confondent pas curation et bookmarking :)
La Rédaction
Bonjour, merci pour votre retour. En effet, la curation de contenu est souvent négligée en tant que praxis liée à la pérennisation et au recyclage de contenus existants.